L’informatisation et la mise en réseau des ordinateurs nous ont apporté beaucoup de choses formidables ces trente dernières années. Toute la culture musicale, cinématographique et encyclopédique est désormais à une portée de clic de quiconque. Téléphoner de n’importe où à n’importe qui tout autour de la terre est devenu quelque chose de tellement courant que plus personne ne s’en extasie. Et même si l’interlocuteurice s’exprime dans une autre langue ça n’est presque plus un problème avec les différents services de traduction en ligne que l’on peut avoir.
Ne parlons même pas de ce mini-ordinateur que presque tout le monde a désormais dans sa poche, équipé d’une chaîne hifi complète, d’un caméscope, d’un appareil photo d’excellente qualité et d’une connexion permanente au réseau mondial.
Nos logements sont désormais entièrement automatisables et pilotables à distance.
Je peux avoir de la musique ou la radio quand je veux dans mon casque sans fil grâce à la baladodiffusion.
Tous ces rêves numériques des années 90 se sont concrètement réalisés aujourd’hui, mais nous avons tout de même perdu quelque chose : le temps réel des interfaces
N. D. M. : par « temps réel » est ici utilisé dans le sens réponse immédiate humainement parlant, sans latence perceptible, réactives (voir les définitions Wiktionary ou Wikipedia pour temps réel qui, pour l’informatique, vont amener des exigences supplémentaires sur la durée maximale de réponse, la garantie du temps de réponse, etc.